En fin de journée la prairie paraissait plus sûr. Seul les chasseurs les plus aguerris se lançaient dans une éventuelle chasse de nuit et ils étaient aussi rare que le cerf blanc. C'était donc avec une grand confiance - mais tout de même après une courte inspection - que Dakka s'était élancé à découvert dans la grande étendue de pré mi enneigée. Il avait, sur sa route, attrapé les quelques brins d'herbe jaunis par le froid qui trainait çà et là. C'était loin d'égalé le gout délicat des plantes plus verte mais à cette période il devait se contenter de ça.
Malgré toute cette eau cristallisé qui l'entourait le froid venait assécher sa gorge et le besoin d'eau se faisait sentir. Sa bouche était pâteuse, sa langue collait contre son palais et les raclements gutturaux ne parvenait pas à calmer la douleur qui de faible devint beaucoup trop présente. Bien heureusement pour le jeune cerf il y avait non loin une petite étendue d'eau: Ridicule à comparer d'un lac ou d'un étang, mais c'était au moins suffisant pour se désaltérer un peu selon l'image que renvoyait à son cerveau, l'odorat de Dakka. Il n'avait pas perçu le senteur léger de la biche qui s'y trouvait déjà et s'est à force d'entamer les mètres qu'il en vit la silhouette se dessiner. Déjà, à peine était-il arrivé prés d'elle, il ressentait en lui un discret malaise: Les biches, il ne savait jamais comment se comporter avec elles, il avait toujours peur que ses propos soient mal interprétés et parfois il préférait autant les éviter. Là, bien malheureusement pour lui, il n'avait pas vraiment le choix car la soif ne se faisait pas oublier.
Il contourna la brune, l'air de rien, essayant même de mimer l'indifférence, comme s'il ne l'avait pas remarquer. Les oreilles plaquées le long de sa nuque il baissa presque timidement la tête jusqu'au liquide cristallin et en bue doucement quelques gorgées car en effet à en boire trop vite on se brulait la gorge. Mais ne s'attendant pas à ce froid mordant, surpris, Dakka s'étouffa avec l'une de ses gorgées et dans un brouhaha sans nom il se mit à renâcler, à éternuer et à cracher pour libérer ses poumons.
Il en résultat que par inadvertance bien sure il envoya un ou deux postillon au visage de la pauvre inconnu. Dakka s'en rendit compte, il s'en rendit réellement compte après s'être ébroué et avoir repris ses esprits comme il se devait de les reprendre. Droit sur les baguettes qui lui servaient de jambes et quelque peu embarrassé, il la fuyait du regard.
- Ahem... Euh... J-... Je m'excuse vraiment. Il redressa les oreilles et par la même occasion ses deux saphirs pour connaitre la réaction de la femelle.
Si je peux faire quoi que ce soit pour me faire pardonner... Avait-il repris un peu plus bas.
( Couleur de Dakka: cornsilk // T'inquiète pas pour la longueur j'men fou genre... ROYALEMENT. Pour moi un bon RP c'pas forcément un roman de 900pages xD )