Suivant le rythme de sa mère, le jeune prince, Soka, partit en direction du champs d'amour. C'était leur destination car, d'après ce qu'il avait entendue, sa mère allait rejoindre Bambi, son père. Soka allait donc devoir rester seul un petit moment, mais vu qu'il n'y avait personne pour le surveiller,mis à par ses parents, il resterait donc avec ceux-ci. Le jeune prince traversa de longues étendues d'herbe pour arriver jusqu'au champs d'amour, mais avec son courage, il fit de son mieux afin que sa mère raconte à Bambi qu'il est digne d'un prince, d'un fils. Il regarda autour de lui, personne en vue. Au bout de quelques minutes de marche, il arriva dans un long champs de fleur, d'autres biches et cerfs s'y trouvaient, mais avec déception, il ne vit aucun faon.

" Tu peux aller t'amuser Soka, mais ne t'éloigne pas trop, d'accord ? " lui dit alors sa mère

Soka fit grise mine, puis baissa la tête et les oreilles :

" Mais il n'y a aucun faon pour jouer avec moi, comment veux tu que je m'amuse ?"

Sa mère baissa elle aussi sa tête se rapprochant de son fils. Elle lui caressa le front puis s’exclama :

" Tu trouveras, cela m'étonnerait qu'il n'y ai aucun faon ici, de nos jours, ils sont bien trop curieux pour pouvoir rester sur place"

Soka lui sourit, puis fit un demi tour sur lui même et se mit à chercher quelqu'un pour jouer. Il scruta l'horizon, suivant les mouvements des biches et cerfs, jusqu'à même renifler le sol, hélas, il n'y avait aucun faon. Pourtant, il ne baissa pas les bras, se servant de sa tête, il se prit pour un cerf, prenant la position d'un grand prince. Peut être des jeunes viendraient ils le voir ? Mais non, il baissa la tête puis repartit vers sa mère. Avant même d'y être parvenue, il se fit percuter sur le côté et se ramassa sur les fleurs. Il resta couché un petit moment avant de constater qu'il n'y avait aucun danger. C'est lorsqu'il se releva qu'il vit un autre faon, sans doute une fille vu sa corpulence. Il sauta de joie avant de se ressaisir et de prendre la position d'un prince. Mais il ne tint pas longtemps, de suite il se montra comme un faon joueur

" Bonjour ! " dit-il,

Il s'assit devant elle :

" C'est toi qui m'a heurté ?"

Il n'était pas du tout fâché, au contraire, il continua d'observer la belle qui se trouvait devant lui.