Sans savoir la menace qui pesait sur moi, je laissais le cerf me barrer la route, je ne pouvais pas partir comme ça, surtout devant le chef de la Harde des Marais. Ah ! Cette harde, toujours aussi méchante et violente, tout ce qu'ils veulent, c'est de prendre la place de Bambi et récupérer les territoires. Mais ils n'y arriveront pas,, de toute façon, les nomades tiendront avec la Harde des Grands bois, eux au moins, ils ne sont pas aussi subtiles ... Et pis, peut être que les cerf du marais sont entraînés tot au combat, mais leur intelligente reste sans peine. Ils oublieront bientôt tout ce qu'ils auront appris, tellement leur soif de vengeance seront hors peine. Leur arrogance causeront leur perte. Impossible pour nous de ne pas les vaincre, Ronno lui veut juste le pouvoir. Mais la famille il s'en fou. Peut être même sa fille, qui sait ? J'observais le cerf me suivant du regard, puis tournant en rond attendant que je parler. Il marcha dans la boue du marais puis ressortit. Je soupirais, on aurait dit un gamin qui jouait aux flaques. Puis je me mis à rire, le cerf me regarda d'un air méchant. Je m'arrêtais de suite, m'abaissant pour ne pas qu'il me frappe, je le laissais parler :

- Hé toi là tu restes ici ! De un qu'est -ce que tu viens faire ici. De deux tu me parles comme il se doit cher nomade. De plus, j'ai besoin de toi! Maintenant tu dois m'obéir. Suis - je claire? -

Je restais la bouche fermée. Quoi ? Besoin de moi ? Il se prend pour qui ce cerf ? Peut être qu'il est chef mais ce n'est pas une raison. Je tournais autour de lui, il fallait que je le perturbe. Mais c'était moi le plus faible, on m'a souvent. Il suffit d'une parole pour changer mon point de vu de quelque chose, ou d'une personne. J'étais pris au piège, je le savais, il fallait que je sorte d'ici :

" De un, je suis venu me balader mais je comptais m'en aller, de deux, je sais que tu es un chef mais tu n'as point d’autoriser sur moi, tu n'es pas MON chef et pourquoi as-tu besoin de moi ? Je ne t'obéirais point, je ne trahirais jamais les miens, suis-je clair moi aussi ?

Il fallait que je lui parle sur ce ton, mais je n'allais pas me laisser faire aussi facilement, je m'abaissais alors, tel la position d'attaque, lui montrant mes bois, dont les pointes se dirigeaient vers la tête de Ronno. Prêt à me combattre je le suivais du regard. Mes sabots effleurèrent le sol et je poussais un cri d'attaque. J'étais prêt à me combattre pour la liberté.